Chrono­ta­chy­graphe numérique et régle­men­tation du temps de travail des chauffeurs

Comment tout gérer en toute simplicité

Chrono­ta­chy­graphe numérique et régle­men­tation du temps de travail des chauffeurs

Comment tout gérer en toute simplicité

Si votre flotte inclut des autocars et des poids lourds, vous savez déjà que vous devez respecter la régle­men­tation en matière de temps de travail des chauffeurs et de tachygraphe. Si vous ne le faites pas, vous vous exposez à d'importantes pénalités qui sont pour la plupart évitables grâce à l’utilisation du chrono­ta­chy­graphe.

Malheu­reu­sement, les régle­men­ta­tions européennes à ce sujet sont assez complexes, et il n'est pas toujours facile de savoir quelles exigences de temps de conduite et de repos sont à respecter en fonction de la situation.

Chez Webfleet, nous aimons que les choses soient simples. C'est pourquoi nous avons créé un guide rapide traitant des tachy­graphes et du respect des horaires de travail des chauffeurs: quel est l'objectif de ces règles, à quoi sert un chrono­ta­chy­graphe digital, quelles sont les principales règles et comment gérer facilement la mise en conformité.

Webfleet : une plateforme unique pour tout gérer

En tant que gestion­naire d'une flotte de transport, beaucoup de tâches vous reviennent, telles que : les plannings, les parcours, la sécurité, les conducteurs, la conformité, la maintenance, le carburant, les coûts, etc. Ne serait-ce pas plus facile si vous pouviez tout faire sur une plateforme unique ?

Découvrez pourquoi Webfleet est la solution télématique leader du marché des flottes de transport européennes, avec plus de 200 000 poids lourds connectés sur le continent.

Guide relatif aux tachy­graphes et au respect du temps de travail des chauffeurs

Quelle est la régle­men­tation en France sur les chrono­ta­chy­graphes ?

Depuis 1969, la loi française oblige la présence d’un chrono­ta­chy­graphe dans les véhicules de transport. La régle­men­tation est issue de loi nationales et européennes sur le suivi du temps de conduite des chauffeurs. Chaque véhicule de plus de 3.5 tonnes doit obliga­toi­rement être équipé d’un tachygraphe.

D’un point de vue Européen, afin de faciliter l’harmo­ni­sation des régle­men­ta­tions nationales, le chrono­ta­chy­graphe numérique est obligatoire pour faciliter le contrôle des chauffeurs étrangers à l’extérieur de leurs frontières.

En France, la législation oblige à un contrôle récurrent, tous les deux ans par un organisme agréé par l'État. C’est la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence et de la Consom­mation qui délivre l’attestation.

Chrono­ta­chy­graphe numérique et régle­men­tation
Chrono­ta­chy­graphe numérique et lois Union Européenne

Quel est l'objectif de la régle­men­tation en matière de temps de travail des chauffeurs ?

L'Union européenne a mis en place des limites sur le temps de travail et exige l'utilisation du chrono­ta­chy­graphe numérique pour le surveiller pour deux raisons principales.

Tout d'abord, cela permet de s'assurer que les chauffeurs sont suffi­samment reposés lorsqu'ils utilisent leur véhicule, assurant ainsi leur propre sécurité et celle des autres usagers de la route. Ensuite, cette régle­men­tation encourage une concurrence saine, dans la mesure où une entreprise ne peut espérer faire mieux que ses concurrents, en forçant ses chauffeurs à surcharger leur planning.

Qu'est-ce qu'un chrono­ta­chy­graphe numérique ?

Un chrono­ta­chy­graphe numérique sert à enregistrer la durée des trajets des chauffeurs, leur vitesse et la distance parcourue. Ces appareils sont installés dans vos véhicules et commencent le suivi dès que les véhicules se déplacent.

Les tachy­graphes analogiques sont utilisés depuis les années 1950, mais la loi impose désormais que tous les véhicules admissibles fabriqués dans l'Union européenne depuis 2006 soient équipés d'un chrono­ta­chy­graphe en version numérique.

La technique la plus efficace pour récupérer et lire les données du chrono­ta­chy­graphe est l’utilisation d’un boîtier télématique afin de les télécharger et les centraliser.

Depuis le 15 juin 2019, la législation a cependant évolué. Tous les nouveaux véhicules fabriqués depuis cette date doivent être équipés d'un tachygraphe intelligent. Ces appareils offrent plus de sécurité, une plus grande efficacité, une interface ouverte pour les services additionnels, et enfin un système dédié de commu­ni­cation de courte portée permettant de simplifier le processus d'inspection.

Chrono­ta­chy­graphe numérique et fonctions
Chrono­ta­chy­graphe numérique et régle­men­tation pénalités

Qui sera pénalisé ?

S'il est prouvé qu'une entreprise ne respecte pas la régle­men­tation sur le heures de travail des chauffeurs, elle peut se voir infliger une amende et, dans certains cas, les personnes concernées peuvent écoper d'une peine de prison. L'autori­sation d'exercer peut également être révoquée. Les entreprises, les gestion­naires de flotte et les chauffeurs peuvent tous être tenus respon­sables en cas de trans­gression avérée. La personne chargée de la plani­fi­cation, en particulier, peut être jugée responsable si les tâches n'ont pas été correc­tement planifiées, tandis que la respon­sa­bilité du gestion­naire de flotte peut être engagée si les chauffeurs n'ont pas reçu une formation suffisante ou si les vérifi­ca­tions standard du temps de travail n'ont pas été effectuées. Des règles précises encadrent l’usage du chrono­ta­chy­graphe. Les infor­ma­tions récoltées par le tachygraphe doivent être lues et transmises au siège social de l’employeur au moins une fois tous les trois mois. Le non-respect de cette règle entraîne 750 euros d’amende par jour. Pour des archives manquantes, le montant de la pénalité peut atteindre 1000 euros par jour et par infraction. De plus, en Europe, pour les données stockées sur la carte de conducteur, la lecture doit se faire au moins tous les 28 jours.

Quelles sont les principales règles à connaître ?

  • Temps de conduite

    La régle­men­tation précise le nombre d'heures que vos chauffeurs peuvent passer sur la route sur une période de deux semaines, d'une semaine et d'une journée.

    PériodeTemps de conduite maximum par conducteur
    Un jour9 heures
    Une semaine56 heures
    Deux semaines90 heures
  • Temps de conduite et repos hebdo­ma­daire

    Chaque semaine de travail, un conducteur doit se reposer pendant au moins 45 heures. Cette période de repos doit commencer au moins six jours après la fin de la précédente période de repos du chauffeur.

    Les chauffeurs ont cependant la possibilité de diminuer la durée de la période de repos hebdo­ma­daire. Dans les six jours qui suivent la fin de sa dernière période de repos hebdo­ma­daire, les chauffeurs peuvent prendre une période de repos réduite de 24 heures minimum. Cette réduction doit ensuite être compensée en une période unique avant la fin de la troisième semaine suivant la semaine de la réduction, en s'ajoutant à une période de repos supplé­men­taire de 9 heures minimum.

    Les heures de repos hebdo­ma­daires doivent être prises consé­cu­ti­vement, et le conducteur ne doit exercer aucune autre activité profes­sion­nelle pendant cette période.

  • Pauses et repos journaliers

    Toutes les 4,5 heures de conduite, les chauffeurs doivent prendre une pause de 45 minutes minimum. Ces 45 minutes peuvent être consé­cu­tives ou divisées en deux pauses plus courtes (une de 30 minutes et une de 15 minutes).

    Chaque conducteur doit bénéficier d'une période de repos de 11 heures minimum par jour. Ces heures peuvent être prises en une seule période de repos ou divisées en deux périodes plus courtes, auquel cas le nombre d'heures total doit être de 12 heures de repos (une pause de 3 heures et une pause de 9 heures).

    Les chauffeurs peuvent également diminuer cette période de repos à 9 heures, 3 jours par semaine.

    Le repos journalier doit être pris en totalité dans les 24 heures qui suivent la dernière période de repos du conducteur.

  • Téléchar­gement des données du chrono­ta­chy­graphe

    Les données issues des véhicules et des cartes conducteur doivent être regroupées et analysées réguliè­rement (au moins tous les 28 jours pour chaque chauffeur et au moins tous les 90 jours pour chaque véhicule).

Comment assurer le respect de la régle­men­tation sur le temps de travail des chauffeurs avec un chrono­ta­chy­graphe digital?

Depuis toujours, les chauffeurs du secteur du transport routier longue distance font un suivi manuel de plage horaire de travail. Les résultats sont loin d'être idéaux. Il arrive fréquemment que les chauffeurs, très occupés, se trompent lorsqu'ils remplissent leur formulaire, ce qui engendre par la suite des problèmes adminis­tratifs pour les gestion­naires de flotte. En raison de la quantité de tâches manuelles requises pour conserver un historique des données du chrono­ta­chy­graphe, les inspections peuvent en outre se transformer en processus lents et stressants.

C'est pourquoi de plus en plus d'entreprises se tournent vers la numéri­sation des données du chrono­ta­chy­graphe pour assurer leur conformité. Et c'est pour cette raison que Webfleet a créé Tachograph Manager. En téléchar­geant à distance toutes les données pertinentes du chrono­ta­chy­graphe, en les stockant, puis en les affichant sur un dashboard clair et intuitif, ce système constitue une solution de chrono­ta­chy­graphe numérique complète pour simplifier la mise en conformité et accélérer les inspections.